En février 2022, Emmanuel Macron avait annoncé le lancement d’un débat national portant sur l’avenir du mix énergétique français.
Dans les mois qui ont suivi, la crise énergétique internationale s’est déclenchée et les conséquences du réchauffement climatique se sont intensifiées.
Or, comme le souligne le site ecologie.gouv, « la France s’est fixée des objectifs ambitieux : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et devenir le premier grand pays industriel à sortir de sa dépendance aux énergies fossiles. Pour y parvenir, la stratégie du Gouvernement consiste, d’une part, à diminuer nos consommations d’énergie grâce à des mesures de sobriété et d’efficacité énergétiques, et d’autre part, à décarboner totalement notre mix énergétique grâce aux énergies renouvelables et au nucléaire » (Concertation mix énergétique | Ministères Écologie Énergie Territoires (ecologie.gouv.fr).
Le gouvernement, plus précisément Agnès Pannier-Runacher et Olivier Véran, ont lancé hier, et jusqu’au 31 décembre, une concertation publique portant sur l’avenir du mix énergétique en France.
Le communiqué de presse précise que “les orientations qui seront exprimées par les citoyens durant la concertation seront importantes, car elles seront versées au débat parlementaire sur la future loi de programmation sur l’énergie et le climat qui sera adoptée en 2023″.
Les participants à cette concertation sont invités à répondre à trois questions :
1/ Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?
2/ Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
3/ Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
Cette concertation nationale s’inscrit dans le contexte de révision de la Stratégie Française sur l’énergie et le climat (SFEC).
Par Margaux Berthelard, juriste documentaliste
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