Le mardi 21 février, le Conseil de l’Union européenne a officiellement adopté le règlement visant à inclure le plan REPowerEU dans l’instrument “Facilité pour la reprise et la résilience“, faisant lui-même partie du plan de relance post-covid. L’Union a donc mis un terme à une réforme qui permettra d’ajouter des objectifs d’indépendance énergétique au fonds de relance de 800 milliards d’euros appelé NextGenerationEU.
Ainsi, selon ce qu’explique la journaliste Nadia Gorbatko, “les États membres pourront ajouter un nouveau chapitre REPowerEU à leurs plans nationaux pour la reprise et la résilience (PRR), au titre de NextGenerationEU, afin de financer des investissements et des réformes clés, comme le développement des énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la capacité de stockage de l’énergie” (Le plan REPowerEU officiellement intégré à la réglementation européenne (actu-environnement.com).
Les gouvernements devront soumettre leurs plans à Bruxelles pour bénéficier des subventions disponibles présentes dans le fonds de relance de 800 milliards d’euros (REPowerEU : 800 milliards d’euros pour abandonner les énergies fossiles russes – EURACTIV.fr). 37% du budget devra être alloué aux « dépenses vertes » afin d’améliorer la sécurité d’approvisionnement et l’efficacité énergétique.
En outre, les dépenses liées aux infrastructures de combustibles fossiles ne pourront pas constituer plus de 30% des dépenses globales de REPowerEU. Seuls trois pays sont éligibles aux dépenses d’infrastructures pétrolières car ils dépendent directement du pétrole russe : la Slovaquie, la Hongrie et la République tchèque.
Les Etats membres de l’Union européen disposent d’un délai d’un mois pour préciser s’ils souhaitent bénéficier des 225 milliards d’euros disponibles dans le fonds REPowerEU.
Par Margaux Berthelard, juriste documentaliste
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